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Aide à mourir : les mots qui tuent

Des mots pour un mal... Décryptage du vocabulaire officiel visant à dissimuler la réalité de l'euthanasie...

Le président de la République veut légaliser « l’aide à mourir » au nom de la « fraternité ». Un malade pourra se faire administrer un produit létal par un soignant ou une « personne volontaire qu’elle désigne », ou bien se l’administrer lui-même. L’aide à mourir ne sera accordée qu’après l’accord d’une « équipe médicale ». Il y aura bien sûr des « conditions strictes » à respecter pour pouvoir bénéficier de cet « accompagnement ». 

Petit décryptage pour ceux qui ne parlent pas couramment la novlangue.

« Aide à mourir » : Donner volontairement la mort à un malade qui le demande (ou lui délivrer le produit létal pour qu’il se donne lui-même la mort). À ne pas confondre avec « euthanasie » : donner volontairement la mort à un malade qui le demande. Ni avec « suicide assisté » : lui délivrer le produit létal pour qu’il se donne lui-même la mort. Puisqu’on vous dit que ça n’a rien à voir…

« Équipe médicale » : Professionnels de santé chargés aujourd’hui de vous soigner, et demain de décider si vous devez vivre ou si on peut vous donner la mort. C’est pour ça qu’ils ont choisi ce métier, c’est bien connu.

« Conditions strictes » : Conditions provisoires. Elles seront assouplies à chaque future révision de la loi, tout en restant « strictes ». Pour gagner du temps, le projet de loi s’inspire déjà des législations belges et suisses, deux modèles de « conditions strictes ».

« Accompagnement » : Signifiait jusqu’à présent « faire route avec quelqu’un », mais signifie désormais « faire route avec quelqu’un ou lui donner la mort ». L’aide à mourir est un soin d’accompagnement par le fait qu’elle n’est pas un soin et qu’elle met fin à tout accompagnement. C’est logique.

« Personne volontaire désignée » : Par exemple, quelqu’un à qui vous avez donné la vie par amour (votre enfant), et qui pourra vous donner la mort, par amour lui aussi, bien entendu. Juste retour des choses. Tuer par amour, c’est que de l’amour ! À noter qu’il s’agit d’une exception française, personne au monde n’avait encore eu cette bonne idée.

« Fraternité » : Sentiment de solidarité qui unit des personnes à tel point que l’une peut donner la mort à l’autre. Caïn et Abel sont les meilleurs exemples de la fraternité. Nul doute que les enfants de Caïn sauront voir dans l’aide à mourir une grande victoire de la fraternité.

Abbé Jean-Malo de Beaufort +